Redeger et à la liberté d’expression
Ce 15
novembre 2006 s’est réunie à Toulouse la fine fleur de l’élite intellectuelle
française, en soutien au professeur Redeger et à la liberté d’expression. Pour mémoire,
Redeger avait publié un texte comparant le Coran à un «livre de haine d'une inouïe violence» et
qualifiant le prophète Mahomet de «pillard, massacreur de juifs et
polygame». Soit…
Côté fine fleur, les indispensables étaient
Bernard Henri Lévy, Claude Lanzmann, Arié Bensemhoun, le représentant toulousain du
Comité représentatif des institutions juives de France (CRIJF), Bruckner et
Finkelkraut. Rien que des indiscutables. Glucksmann était excusé.
Citations :
«Tout
individu doit avoir le droit de blasphémer. La liberté d'expression ne se
négocie pas»
«C'est une
tradition locale de blasphémer. Il ne faut pas s'en passer.»
«Nous,
citoyens de ce pays, devons relever la tête face à la peur»
«Redeker
avait le droit de tenir ces propos dès lors qu'ils restent dans le cadre de la
loi républicaine contre le racisme ou la diffamation».
"Cet
homme (Redeker) est une grande voix que l'on veut faire taire, une lumière que
l'on veut éteindre"
"Cette soirée pour la loi et le droit
républicain pour la liberté d'expression"
"Le droit républicain doit régner en France."
Et ainsi de suite…
Il était temps que ces intellectuels se
manifestent enfin. Car ils étaient malencontreusement absents lorsque la
raillerie d’un colon extrémiste israélien avait valu une volée d’insultes, condamnations,
et surtout de procès bien républicains à un sombre humoriste français.